mercredi 14 juin 2017

L comme Lefebvre, décédée foudroyée - Challenge AZ

L comme Catherine Lefebvre Lacroix

Catherine est née le 12 juin 1701 à Cap-de-la-Madeleine. Elle était la fille de Jacques Lefevbre dit Lacroix et Marie Anne Leblanc dite Labrie

Le 3 juillet 1724, elle a épousée Joseph Raux à Cap-de-la-Madeleine. Ils se sont établit au même endroit et ont fondé leur famille. Les enfants sont:

Joseph
            N: 10 mars 1725 à Cap-de-la-Madeleine
            D: Inconnu

Joseph Marie
            N: 7 février 1726 à Cap-de-la-Madeleine
            D: Inconnu

Marie Josephe
            N: 17 mars 1727 à Cap-de-la-Madeleine
            D: 31 août 1736 à Cap-de-la-Madeleine

Jean Baptiste
            N: 19 mai 1729 à Cap-de-la-Madeleine
            S: 27 mai 1729 à Cap-de-la-Madeleine

Jean Baptiste
            B: 28 juin 1730 à Cap-de-la-Madeleine
            M: 24 juin 1765 à L'Assomption-de-la-Pointe-de-Montréal-du Détroit (maintenant Windsor, Ontario) avec Amable Jeanne Prud'Homme
            S: Inconnu

Joseph
            B: Juillet 1733 à Cap-de-la-Madeleine
            D: 27 mai 1729 à Cap-de-la-Madeleine

François Xavier
            N: 5 juin 1735 à Cap-de-la-Madeleine
            D: 26 août 1811 à Cap-de-la-Madeleine

Adrien
            N: 5 juin 1735 à Cap-de-la-Madeleine
            M: 19 juillet 1762 avec Marie Josephe Frigon à Bécancourt
            D: 12 juillet 1792 à Bécancourt

Marie Anne
            B: 12 juillet 1736 à Cap-de-la-Madeleine
            D: 2 septembre 1736 à Cap-de-la-Madeleine

Marguerite
            N: 12 juillet 1736 à Cap-de-la-Madeleine
            M: Avant juillet 1773 avec Jean Baptiste Stack, lieu inconnu
            D: Inconnu

On a eu peur pour les jumelles Marie Anne et Marguerite à leur naissance. Sur leur acte de baptême, on indique qu'on les avait ondoyées à la naissance "puisqu'en danger". Il fallait faire vite quand on croyait que le bébé qui venait de naître pouvait mourir. On ne pouvait pas prendre le risque de l'envoyer dans les limbes! On pouvait alors les ondoyés ou les baptisés "sous conditions". C'était un baptême non officiel fait dans l'urgence qui permettait quand même au bébé d'accéder au paradis. Il pouvait arriver q'une sage-femme le fasse si le prêtre n'était pas de le coin. Aucun risque à prendre! Si le bébé survivait, on procédait alors à un baptême en règle. 

Dans le cas des jumelles, le prêtre était là et a pu les ondoyées. L'accouchement était dangereux pour la mère et l'enfant à naître. Comme les jumeaux naissent souvent avant terme, on peut facilement comprendre que l'entourage ait eu peur.

Malheureusement, l'acte qui suit celui du baptême des jumelles est celle de la sépulture de leur mère, Catherine, et de leur sœur, Marie Joseph. Voici comment le prêtre relate l'évènement:

"Ce premier septembre de l'année 1736 ont été inhumés après leur service dans le cimetière de cette paroisse les corps de feue Marie Catherine Lefevre dit La Croix, femme de Joseph Reau habitant, et père de famille de cette paroisse et de Marie Joseph Réau sa fille agée de huit a neuf ans, sa mère de trente six, toutes deux ayant été tuées au tonnerre hier vers les trois heures après midy, personne dailleurs de bonne vie et de bonnes mœurs ce que J'atteste faisant icy les fonctions curiales aussi bien que le Sr St-Pierre Capitaine de cette paroisse.
Signé
P. Nicolas Albert Couturier"

Comble de malheur, le lendemain, c'est au tour de la jumelle Marie Anne d'avoir une sépulture.

Son mari, Joseph, attendra quand même 4 ans avant de se remarier à Bécancour avec Marie-Josephte Leblanc le 12 septembre 1740.


Demain, on parle de Marie, l'esclave indienne qui s'est révoltée.

Sources:
PRDH
nosorigines.qc.ca
genealogiequebec.com
Morts tragiques et violentes au Canada: 17e et 18e siècles, tome 2; Les Publications Audiovisuelles; Léonard Bouchard; 1982, p.347


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